Glossaire

Le secteur privé inclut tous les acteurs générant un revenu excédentaire/un profit grâce à leurs opérations commerciales. Cela inclut les commerçants individuels et les microentreprises, les petites entreprises employant une main-d’œuvre temporaire, les coopératives possédant de nombreux « membres » ou actionnaires, jusqu’aux entreprises multinationales. La frontière séparant le secteur privé du reste n’est pas bien définie. En effet, beaucoup d’entreprises privées appartiennent au gouvernement, et certaines, par exemple les « entreprises sociales », pilotent des projets qui génèrent un profit ensuite réinvesti dans la société.

La « ségrégation des fonctions » est un modèle opérationnel dans lequel différentes organisations livrent le ou les mêmes projets, mais se voient attribuer différentes activités spécifiques dans le cycle du projet. Ce modèle peut être initié par les organisations elles-mêmes (par exemple, la plateforme commune pour les transferts monétaires, Common Cash Delivery Platform) ou par le donateur (par exemple, les orientations de DG ECHO sur les transferts à grande échelle). La ségrégation des
fonctions est aussi instituée au sein d’une même organisation pour garantir la transparence et renforcer le contrôle interne.

Service public ou privé qui aide un marché à fonctionner (peut également être désigné par service commercial ou fonction de soutien). Ce soutien au marché peut aussi contribuer au bien-être de la population dans d’autres domaines. Par exemple, une route aide les commerçants à transporter leurs marchandises, mais elle est également utilisée par les personnes pour accéder aux hôpitaux, aux écoles, pour rendre visite à leurs proches, etc.

Une subvention en espèces est généralement définie comme un montant d’argent qui est fourni à une personne ou à une organisation avec un objectif particulier, comme l’éducation ou le développement des moyens de subsistance. Bien que le terme « subvention en espèces » soit
souvent utilisé de façon interchangeable avec le terme « transfert monétaire en espèces » dans la pratique, à strictement parler, le terme devrait être utilisé seulement lorsque l’argent est fourni dans un but précis, généralement prédéterminé par l’organisme qui accorde la subvention. En tant que telle, la subvention en espèces n’est pas, par exemple, le terme approprié à utiliser pour décrire les transferts en espèces à usage multiple ou les transferts en espèces inconditionnels, qui permettent au bénéficiaire de choisir la façon dont il utilise son aide. “Transferts monétaires sous forme d’espèce” ou “assistance en espèces” sont les termes recommandés, car ils sont neutres par rapport à l’utilisation qui est faite de l’aide.

Les exonérations de frais et les subventions, telles que les subventions à la nourriture ou au carburant, sont un moyen indirect d’augmenter la valeur du revenu des ménages puisqu’elles réduisent le coût des services et des articles achetés par le ménage. Cependant, ils risquent d’être régressifs et de bénéficier davantage aux ménages les moins pauvres qui consomment davantage.
[Adapté de OPM (2018)]

Le suivi du marché est la collecte périodique de données sur le marché au fil du temps, recueillies principalement auprès des fournisseurs sur les marchés ainsi que des ménages et d’autres informateurs clés pour surveiller les tendances. Les données sur le marché peuvent inclure les
prix ainsi que la disponibilité des biens, l’accès aux marchés et d’autres aspects de l’évolution des marchés au fil du temps.

Dans la pratique, le suivi par des tiers peut prendre différentes formes, mais il implique généralement la collecte et la validation d’informations de suivi par des parties extérieures à une organisation humanitaire ou à un donateur. Dans les programmes de TM à grande échelle, le suivi par des tiers peut également prendre la forme plus large d’une prestation indépendante de suivi, évaluation, redevabilité et apprentissage (MEAL), dans le but de renforcer la responsabilisation, l’efficacité et l’efficience des TM, et contribuer à une connaissance et à un apprentissage sectoriels plus larges.

Un ensemble de programmes, idéalement bien conçus et bien mis en œuvre , qui sont complémentaires entre eux et envers d’autres politiques publiques ou sociales.

Ce terme est utilisé dans la protection sociale pour englober tous les processus opérationnels du cycle de programme de protection sociale. Les systèmes de livraison constituent l’environnement opérationnel pour la mise en oeuvre des programmes de protection sociale tout au long des phases de la chaîne de prestation. Ces phases sont communes à la plupart des programmes de protection sociale et comprennent la sensibilisation, l’admission et l’enregistrement, l’évaluation, l’inscription,
la fourniture de paiements ou de services, ainsi que le suivi et la gestion des bénéficiaires. Les acteurs clés interagissent tout au long de cette chaîne de livraison, y compris les personnes et les institutions.
NB. Le système de livraison est distinct du terme mécanisme de livraison tel qu’il est défini et utilisé dans les transferts monétaires humanitaires, qui se réfère uniquement aux moyens de transférer et de recevoir l’assistance.
[Adapté du Sourcebook on the Foundations of Social Protection Delivery Systems]

Ensemble des acteurs et des relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres, avec l’assistance ou des services commerciaux, mais aussi avec l’environnement favorable, c’està-dire les règles et les normes qui influencent le fonctionnement du système en question.
Les systèmes de marchés sont interconnectés lorsqu’ils partagent le même environnement favorable, les mêmes règles et normes, les mêmes services commerciaux et services de soutien, par exemple lorsqu’ils œuvrent au sein d’un même pays.

Systèmes de marché spécifiques qui correspondent le plus aux besoins immédiats de la population cible. Il s’agit essentiellement des marchés qui ont ou qui pourraient avoir un rôle majeur dans la satisfaction des besoins fondamentaux de la population cible. [PCMMA]

Un système de marché du travail est un système de marché au sein duquel les personnes peuvent vendre ou proposer leur travail, et où d’autres peuvent l’acheter (demande).

Dans la communauté internationale du développement et des ONG, le Système de Gestion de l’Information (SGI) est un terme général qui a été utilisé pour désigner les systèmes de gestion de l›information dans des contextes sectoriels spécifiques. Par exemple, les ressources humaines,
l›éducation, la santé, etc. Dans le domaine de la protection sociale, les professionnels du développement utilisent souvent le terme SGI pour désigner des systèmes (ou des applications logicielles) qui gèrent des informations pour le fonctionnement des systèmes d’enregistrement et
d’éligibilité – ou pour le fonctionnement de programmes spécifiques qui fournissent des prestations et des services (p. ex., opérations de paiement, suivi des conditionnalités, etc.)