Glossaire

Carte plastique dotée d’une bande magnétique permettant de stocker des données, à l’aide de minuscules particules magnétiques disposées sur une zone de la carte. Celle-ci est protégée par un code PIN, une signature ou des données biométriques afin de vérifier l’identité du destinataire avant d’ouvrir l’accès aux fonds.

Dispositif comprenant un circuit intégré, qui peut être soit un microcontrôleur sécurisé soit un dispositif équivalent avec une mémoire interne ou une puce mémoire seule. La carte permet la connexion avec un lecteur au moyen d’un contact physique direct ou d’une interface radio fréquence sans contact avec transmission à distance. Avec un circuit intégré les cartes à puce ont la capacité unique de stocker de grandes quantités de données et d’interagir intelligemment avec un lecteur de carte à puce, tout en remplissant leurs propres fonctions (par ex. chiffrement et authentification mutuelle). [Smart Card Alliance]

La cartographie du marché est une représentation visuelle du fonctionnement d’un marché dans son intégralité, qui inclut tous les acteurs du marché, la manière dont ils sont liés, le volume des biens commercialisés/échangés par différents acteurs, et les prix. Les cartes du marché contiennent les trois éléments suivants : a) la chaîne du marché, b) les services du marché, c) l’environnement ou réglementations favorables (ou défavorables).

Selon la FAO, le Cash Plus est une intervention qui combine transferts monétaires avec actifs productifs, intrants, et/ou formation et activités techniques pour améliorer les moyens de subsistance et les capacités productives des ménages pauvres et vulnérables. Tandis que l’intervention est adaptée au contexte, Cash+ comprend généralement les composants suivants :
1. Les transferts monétaires
2. Les actifs productifs et intrants pour l’agriculture
3. Les formations techniques

Séquence ou « chaîne » d’activités réalisées par de multiples entreprises afin de produire et de vendre des biens ou des services. Tandis qu’une matière première évolue sur cette chaîne, chaque entreprise ajoute de la valeur au bien ou au service (par exemple en contribuant à sa transformation ou sa mise à disposition du consommateur) jusqu’à la livraison du produit final au consommateur. On peut aussi parler de “chaîne du marché” qui décrit les éléments fondamentaux qui constituent l’offre et la demande, c’est-à-dire tous les acteurs participant à l’échange commercial (ou à l’acquisition) du bien ou du service au sein du système de marché, du consommateur jusqu’au fournisseur ou producteur
primaires. La chaîne du marché peut être circonscrite à un seul endroit ou répartie sur une zone géographique plus vaste. Elle peut être très simple (par exemple la production locale d’oeufs) ou assez complexe impliquant de nombreuses entreprises et traversant les frontières internationales.

Procédé utilisé par les intervenants en transferts monétaires pour déterminer la localisation géographique et le type de bénéficiaires. C’est le processus d’identification et de sélection des ménages bénéficiaires sur la base de critères de ciblage établis.
Toutefois, à ne pas confondre avec l’enregistrement qui est la tâche administrative où l’organisation humanitaire permet de fournir effectivement une assistance aux bénéficiaires, en s’assurant qu’ils
sont correctement enregistrés pour recevoir l’assistance prévue.

Un commerçant achète et vend des biens et/ou fournit des services. Une distinction est souvent faite entre les grossistes et les détaillants. Les commerçants peuvent être engagés par une organisation humanitaire pour participer à une intervention de bons dans le cadre de laquelle les bénéficiaires peuvent échanger des bons contre des produits ou des services de leur part. Les processus de sélection des commerçants à participer devraient tenir compte à la fois de leurs capacités et de leurs
vulnérabilités potentielles pour éviter de nuire aux activités des commerçants plus petits ou plus vulnérables. La nécessité d’interventions de soutien du marché pourrait également être envisagée en parallèle.

Compagnies dont le premier ou principal service est de transférer de façon électronique de l’argent entre deux lieux, souvent entre deux pays. Ces compagnies offrent un service de dépôt d’argent, où le destinateur paye pour les frais d’envoi d’argent.

La conditionnalité se réfère aux activités ou obligations pré-requises pour que les bénéficiaires ciblés par un programme puissent bénéficier de l’aide. Les conditions peuvent en théorie être utilisées pour tous types de transferts (espèces, coupons, nature, services), en fonction des objectifs et de la conception du programme. Les pré-requis peuvent être imposés pour chaque tranche du transfert. La conditionnalité est différente de la restriction (qui s’applique à la façon dont l’aide reçue est utilisée) et aux critères de ciblage appliqués pour définir qui, dans un groupe, sera couvert par le programme. Le type de conditions peut inclure la scolarisation, construire un abri, participer au dépistage de la malnutrition, à une formation… Les interventions de type « travail contre actif/formation/travail » sont toutes des formes de transferts conditionnels.

Informations que les banques demandent aux régulateurs locaux de collecter sur les nouveaux clients potentiels, afin de réduire les risques d’utilisation des produits financiers pour le blanchiment d’argent et d’autres crimes. Les régulations nationales permettent une collecte plus ou moins large d’informations par les banques, selon le niveau de risque évalué.

Structure de contrat stipulant des clauses de contrat standard pour un prestataire, à adapter selon les informations – notamment financières – spécfique à chaque service ou bien acheté. Il est limité dans le temps. L’usage de ce terme par les acteurs humanitaires et le secteur privé peut être différent.

Coupon sous forme de papier, de jeton ou de coupon électronique qui peut être échangé contre une quantité donnée ou un montant donné de biens, libellé soit sous forme d’un montant en espèces (par ex. 15 dollars), soit en précisant des produits de première nécessité ou des services prédéterminés (par ex., 5 kg de maïs, mouture de 5 kg de maïs), soit sous forme d’un mélange de montant en espèces et de produits de première nécessité. Les coupons sont échangeables auprès de fournisseurs présélectionnés ou dans des « foires » créées par l’organisation. Les termes « coupons » et « bons » sont souvent utilisés de manière
interchangeable.

Coupons échangés contre une quantité et une qualité de biens ou de services spécifiques auprès des vendeurs participant au programme. Ils partagent des similarités avec l’aide en nature, dans la mesure où ils imposent des restrictions et des spécifications sur l’aide reçue, mais sont utilisables au niveau des commerçants des marchés locaux contractualisés par l’organisation humanitaire en charge de l’intervention.

Coupons qui ont une valeur monétaire et qui peuvent être échangés auprès de fournisseurs participants pour l’achat de biens ou services d’un coût monétaire équivalent. Ils tendent à offrir une plus grande flexibilité et plus de choix que les coupons pour l’achat de marchandises, mais ils sont toujours nécessairement limités, étant donné qu’ils ne peuvent être échangés qu’auprès de certains vendeurs désignés.

Une carte ou un code qui est remboursé électroniquement au vendeur participant au programme. Les coupons électroniques peuvent représenter une valeur de marchandises ou une valeur monétaire, et peuvent être stockés et remboursés à travers une variété d’outils électroniques (comme les téléphones, les terminaux POS).

Un coupon papier indiquant généralement la valeur monétaire des articles ou des produits spécifiés contre lesquels il peut être échangé. Les coupons ont tendance à être conservés par le commerçant/vendeur lors de l’échange ou comportent deux parties : une à conserver par le
commerçant/vendeur et une partie « reçu » pour le destinataire.

Caractéristiques spécifiques que la population cible doit remplir avant que l’aide soit octroyée. Les caractéristiques sont déterminées en fonction du type de programme, de ses objectifs et des résultats souhaités, ainsi que de la nécessité d’assurer la durabilité. Parmi les critères d’éligibilité figurent : l’âge, le revenu, les caractéristiques sociodémographiques telles que la situation matrimoniale, la taille du ménage, les caractéristiques socio-économiques telles que l’éducation et la situation
professionnelle, la situation géographique, l’état de santé, l’ethnie, etc.

Une cryptomonnaie est une monnaie numérique ou virtuelle qui est protégée par la cryptographie, ce qui rend la contrefaçon ou les “doubles-dépenses” presque impossibles. De nombreuses cryptomonnaies sont des réseaux décentralisés basés sur la technologie du blockchain, un grand livre distribué appliqué par un réseau disparate d’ordinateurs. Une caractéristique déterminante des cryptomonnaies est qu’elles ne sont généralement pas émises par une autorité centrale, ce qui leur permet d’être théoriquement à l’abri de l’ingérence ou de la manipulation gouvernementale.

À côté du cycle de distribution, il y a aussi l’encaissement qui est le processus permettant d’encaisser un chèque, un mandat, une obligation, un billet ou tout autre instrument financier. Il commence en même temps que le cycle de distribution et se termine lorsque le cycle est clos après rapprochement, paiement complet et production d’un rapport.