Le Liban : Transferts d’espèces pour la Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) dans le cadre des programmes de protection
Cette étude fait partie d’une étude multi-pays plus large
réalisée par CARE intitulé “Transferts Monétaires Pour
Des Résultats En Matière De Santé Et Des Droits Sexuels
Et Reproductifs : Enseignements Tirés De L’équateur, La Colombie, Le Liban”. Et la explosion dans le port de Beyrouth a fait des centaines de morts et des milliers de blessés, endommagé de nombreux quartiers, dont des hôpitaux et des immeubles
résidentiels, et laissé 300 000 personnes sans abri.
Les conséquences économiques, sociales et psychologiques de
l’explosion se sont ajoutées à une population déjà éprouvée par la crise économique et les conséquences de la COVID-19.
La Croix-Rouge libanaise a rapporté dans une étude postexplosion que, parmi les personnes interrogées, environ 5% des répondants ont déclaré avoir des membres de leur famille enceintes ou allaitantes et, parmi ces ménages, 40% ont déclaré avoir besoin de services de SMI. Un rapport de l’UNFPA a identifié une diminution de la disponibilité des services de SSR en raison des installations détruites ou endommagées lors de l’explosion.
Avant l’explosion, le groupe de travail inter-agences sur la Violence Sexuelle et Basée sur le Genre (SGBV) a mené une
évaluation auprès de 562 femmes et filles à travers le pays sur l’impact de la SGBV depuis le début de la COVID-19. Cette
évaluation a révélé que 51 % des personnes interrogées se sentaient moins en sécurité dans leur communauté et que
seulement 30 % d’entre elles déclaraient avoir accès aux services de santé. Soixante-sept pour cent des répondants
ont déclaré que le principal obstacle à l’accès aux services était le manque d’argent.