Intégration de l’assistance en espèces dans la prise en charge des cas de violences basées sur le genre: enseignements tirés des interventions en colombie, en équateur, et au nord-ouest de la syrie

En 2020-2022, la WRC s’est associée à CARE dans trois pays, l’Équateur, la Colombie et la Syrie, pour mieux comprendre l’usage des transferts monétaires dans la prise en charge des cas de VBG. À Guayaquil, en Équateur, la WRC et CARE ont coopéré avec trois organisations équatoriennes afin de renforcer les capacités des prestataires de services de lutte contre les VBG en vue de recourir aux transferts monétaires dans la prise en charge des cas de violences au sein du couple touchant les personnes migrantes et réfugiées, ainsi que les populations locales. En Colombie et en Syrie, la WRC et CARE se sont associées au Conseil de la recherche médicale d’Afrique du Sud et à une organisation locale de chaque pays pour étudier les perspectives d’intégration des transferts monétaires dans la prise en charge des cas de VBG, en vue d’un soutien complet aux personnes survivantes de VBG dans les situations d’urgence humanitaire.
Dans chaque zone d’intervention, les participants ont été divisés en deux groupes, l’un recevant une assistance en espèces en plus des services de prise en charge des cas de VBG, l’autre bénéficiant uniquement desdits services (sans transferts monétaires). Au bout de plusieurs mois suivant le lancement du programme, la WRC a comparé les changements observés sur la durée parmi les deux groupes de participants, en vue de cerner les effets de l’assistance en espèces sur la protection contre les VBG.
Les conclusions des trois études de pays présentent des points communs, avec des conséquences importantes pour les organisations locales, nationales, et internationales assurant les transferts monétaires et la prise en charge des cas de VBG, ainsi que pour les donateurs qui financent ces organisations.