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Le b.a.-ba des transferts monétaires : tout ce que vous devez savoir

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Nutrition et transferts monétaires

La malnutrition reste l’un des grands défis de l’humanité. En 2020, environ 144 millions d’enfants de moins de cinq ans souffraient d’un retard de croissance (malnutrition chronique). 47 millions d’enfants de moins de cinq souffraient d’émaciation (malnutrition aiguë) et, sur ces 47 millions d’enfants, 14,3 millions souffraient d’émaciation grave. 340 millions d’enfants souffraient de carences en micronutriments (groupe UNICEF/OMS/BM, 2020). Une alimentation pauvre en nutriments entraîne une malnutrition dans la petite enfance : l’alimentation de 44 % des enfants âgés de 6 à 23 mois n’inclut ni fruits ni légumes et 59 % ne reçoivent ni œufs, ni produits laitiers, ni poisson, ni viande (UNICEF, 2019). La pandémie de COVID-19 exacerbe encore davantage ces carences et, le système immunitaire des personnes sous-alimentées étant moins résistant, elles ont plus de risques de développer une forme grave de la maladie causée par le virus.

Comment les transferts monétaires sont-ils utilisés dans le secteur de la nutrition ?

Il est de plus en plus admis que les transferts monétaires peuvent contribuer à l’amélioration de la nutrition de la mère et de l’enfant, car ils ont un impact sur les facteurs déterminants de la nutrition, et ce, de trois manières.

  1. Les transferts monétaires permettent aux ménages et personnes cibles d’acheter des biens et d’accéder à des services qui peuvent avoir un impact positif sur la nutrition de la mère et de l’enfant, dont des denrées alimentaires nutritives, des articles pour préparer la nourriture, de l’eau salubre, des services de santé et des traitements, des moyens de transport et des intrants agricoles.
  2. Assortis de conditions, les transferts monétaires peuvent accroître la participation aux activités de transformation des comportements sociaux relatifs à la nutrition et aux services de soins de santé préventifs prioritaires.
  3. En outre, la hausse des revenus des ménages liée aux transferts monétaires peut réduire les pressions économiques et les tensions au sein des ménages, ce qui donne plus de temps pour prodiguer des soins et plus d’espace aux femmes dans la prise de décisions et accroît le bien-être psychologique des aidant·es.

Principales difficultés au moment d’accroître l’échelle des transferts monétaires de qualité dans le secteur de la nutrition

Il existe de nombreuses barrières à l’accroissement de l’échelle des transferts monétaires de qualité dans le secteur de la nutrition. L’exposition des praticien·nes de la nutrition aux modalités de transferts monétaires était auparavant restreinte. Par conséquent, leur capacité à prendre en compte et utiliser les transferts monétaires dans le cadre d’interventions centrées sur la nutrition a été limitée elle aussi. Il y a eu pour l’instant un manque de directives expliquant comment intégrer les transferts monétaires aux interventions centrées sur la nutrition. Les données probantes et la note d’orientation devraient aider à répondre à cette difficulté.

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