L’importance de donner suite aux engagements du Grand Bargain pour que les transferts monétaires soient véritablement sensibles au genre dans la réponse à la pandémie de covid-19

En 2016, les dirigeants mondiaux, les agences des Nations Unies (ONU) et les agences humanitaires se sont réunis pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’action humanitaire, donnant lieu à 51 engagements connus sous le nom de « Grand Bargain». La pandémie COVID-19 a déjà mis en évidence les conséquences du virus sur les femmes : une charge exacerbée de travail non rémunéré femmes, des impacts négatifs en termes d’autonomisation économique, ce qui risque d’entraîner une réduction des moyens de subsistance et des opportunités de revenus, une augmentation des violences basées sur le genre (VBG) et des risques de protection, et un accès interrompu aux soins de santé sexuelle et reproductive. Les transferts monétaires (TM) continuent d’être étendus dans le cadre des interventions humanitaires et constituent un outil de plus en plus utile en cette période de quarantaine et de distanciation sociale. Il est plus impératif que jamais de veiller à ce que les engagements pris en faveur de l’intégration de la dimension de genre dans les Transferts Monétaires restent au premier plan.

Nous, représentants des donateurs, des agences des Nations unies, du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et des organisations non gouvernementales internationales (ONGI) qui composent le sous-groupe « Gender and Cash » du Grand Bargain Cash Workstream, appelons tous les signataires du Grand Bargain à utiliser tous les moyens à leur disposition pour prendre les mesures suivantes.