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Le b.a.-ba des transferts monétaires : tout ce que vous devez savoir

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La situation mondiale des transferts monétaires en 2020 – Chapitre 6A: évidences, apprentissage et partage d’informations

COMBLER LES LACUNES EN MATIÈRE D’ÉVIDENCES

La recherche et l’apprentissage en matière de transferts monétaires sont passés de la preuve du concept à la qualité du programme   et au comblement des lacunes en matière d’évidences.

 

Le manque d’évidences n’est généralement pas perçu comme un obstacle immédiat à une programmation de qualité, bien qu’il reste un problème plus important au niveau sectoriel

Les clusters globaux ont progressé dans l’identification des lacunes en matière de données sectorielles et dans le déploiement de plans pour y remédier.

Le nombre d’évidences concernant les transferts monétaires à usages multiples a augmenté. De même, les questions de genre et transferts monétaires, identifiées comme une lacune critique dans le dernier rapport, ont connu des progrès notables.

Il est nécessaire de mieux comprendre des questions telles que les choix des bénéficiaires, le bien-être et les résultats. En outre, il existe peu de recherches sur l’utilisation des transferts monétaires en combinaison avec d’autres modalités d’aide, c’est-à-dire la meilleure utilisation des espèces et/ou des coupons dans le cadre d’une approche de programmation intégrée.

La base de données probantes sur la rentabilité et le rapport coût-efficacité reste faible et fragmentée, en raison d’un manque de transparence des données budgétaires, des mesures communes et des ressources.

PARTAGE D’INFORMATIONS ET APPRENTISSAGE

Les informations produites sur les transferts monétaires sont nombreuses. Il est nécessaire d’accorder plus d’attention à la mise à profit des résultats et à l’intégration des mécanismes d’apprentissage dans les programmes.

En raison de problèmes de financement et de concurrence, on hésite toujours à partager les résultats de programmes qui n’ont pas abouti ou qui sont difficiles, et qui pourraient soutenir l’apprentissage sectoriel.

 

ACTIONS PRIORITAIRES

  • Tous les acteurs humanitaires devraient assurer une plus grande transparence, en traitant les données et les résultats des programmes comme des “biens publics”. Les donateurs ne devraient pas pénaliser les agences pour leur transparence en cas d’échec.
  • Tous les acteurs humanitaires devraient redoubler d’efforts pour comprendre ce qui influence les résultats des transferts monétaires pour les bénéficiaires, et utiliser systématiquement le point de vue des bénéficiaires dans la conception des programmes.
  • Les acteurs humanitaires concernés devraient collaborer pour entreprendre des analyses systématiques des lacunes perçues et identifier les éléments essentiels pour améliorer la qualité des programmes.
  • Les acteurs humanitaires concernés doivent élaborer des synthèses pratiques de données probantes, rassembler des informations provenant de différents contextes et explorer  les données probantes au-delà du secteur humanitaire.
  • Les organisations humanitaires, les donateurs et les chercheurs devraient améliorer la collaboration et la coordination de la recherche et de l’application de l’apprentissage, en s’appuyant sur les plateformes existantes.
  • Tous les acteurs humanitaires doivent veiller à ce que les données probantes soient utilisées pour éclairer la conception des programmes.

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